Orlando Furioso, opéra de Vivaldi à Oviedo (Espagne) — rôle de Ruggiero
« Arnaud Gluck a été un Ruggiero superlatif, plein de lyrisme, avec des interventions subtiles et délicates — on retiendra notamment son aria du premier acte en compagnie d’une Mercedes Schmidt (flûte) extraordinaire — et des ornements tout simplement exquis dans les da capo. »
« Arnaud Gluck fue un Ruggiero superlativo, repleto de lirismo, con unas intervenciones —destacó su aria del primer acto en compañía de una Mercedes Schmidt (flauta) extraordinaria— sutiles y delicadas y unas ornamentaciones en los da capo simplemente exquisitas. »
Jonathan Mallada — Ópera Actual (17/11/2025)
« Le personnage de Ruggiero, incarné avec une délectation et une sensibilité extrême par le contre-ténor Arnaud Gluck, brille d’un éclat tout particulier au moment où il se rend compte qu’il a été ensorcelé pour tromper sa bien-aimée. »
« Brilló de forma especial, en el momento en que se da cuenta de que ha sido embrujado para engañar a su amada, el personaje de Ruggiero, interpretado con delicia, sensibilidad extrema, por el contratenor Arnaud Gluck. »
Chus Neira — La Nueva España (15/11/2025)
« Le contre-ténor Arnaud Gluck (Ruggiero) a été, pour une grande partie du public et de la critique, le grand vainqueur vocal de ce mercredi, très applaudi dans ses interventions en solo, et dont nous nous souvenons dans l’esprit de « Didon et Énée » il y a un an dans le cadre des Concerts de l’Auditorium. Avec sa voix délicate et lyrique, il a trouvé dans l’instrumentation plus légère de ses airs l’espace idéal pour des ornements élégants et un phrasé d’une grande sensibilité, en particulier dans les deux airs lents auxquels il a apporté la langueur de son rôle : « Sol da te, mio dolce amor » de l’acte I (scène XII) avec la flûte magistrale de Mercedes Schmidt, et « Piangerò, sin che l’onda del pianto » de l’acte II avec le violoncelle du continuo. »
« El contratenor Arnaud Gluck (Ruggiero) fue, para buena parte del público y crítica, el triunfador vocal de este miércoles, muy aplaudido en sus intervenciones solistas, y a quien recordamos en el espíritu del “Dido y Eneas” de hace un año dentro de los Conciertos del Auditorio. De voz delicada y lírica, encontró en la instrumentación más liviana de sus arias el espacio ideal para ornamentaciones elegantes y un fraseo de enorme sensibilidad, especialmente en las dos arias lentas a las que aportó esa languidez de su rol: “Sol da te, mio dolce amor” del acto primero (escena duodécima) con la flauta magistral de Mercedes Schmidt, y “Pianger, sin che l’onda del pianto” del segundo acto con el chelo del continuo. »
Pablo Álvarez Siana — Opéra World (21/11/2025)
« Dans la catégorie soliste, Arnaud Gluck, qui remplaçait Mikel Uskola initialement prévu, s’est particulièrement distingué. Le contre-ténor, qui faisait ses débuts à l’Opéra d’Oviedo, mais que nous avions déjà vu dans la capitale de la Principauté dans « Didon et Énée » et « Le Messie », a interprété les interventions de Ruggiero avec une grande délicatesse et un lyrisme exacerbé – parfois subjuguant –, comme dans son aria du premier acte, accompagné magistralement par la flûtiste Mercedes Schmidt. Il est vrai que dans ses airs d’amour, l’orchestre était essentiellement constitué du continuo (ce qui favorisait cette expressivité), mais le jeune interprète a maintenu une ligne de chant juste et a exécuté des ornements tout simplement délicieux. »
« En el apartado solista, Arnaud Gluck –sustituto del inicialmente previsto Mikel Uskola– fue el más destacado. El contratenor, debutante en la temporada de la Ópera de Oviedo, pero a quien ya vimos en la capital del Principado en « Dido y Eneas » y en « El Mesías », culminó las intervenciones de Ruggiero con gran delicadeza y un lirismo exacerbado –por momentos, subyugante–, como en su aria del primer acto, acompañado magistralmente por la flautista Mercedes Schmidt. Es cierto que en sus arias de amor la orquesta quedaba constituida básicamente por el continuo (un hecho que favoreció esta expresividad), pero el joven intérprete mantuvo una línea de canto acertada y ejecutó unas ornamentaciones sencillamente deliciosas. »
Jonathan Mallada Álvarez — La Nueva España — (16/11/2025)
« Les airs les plus émouvants de l’opéra sont chantés par Ruggiero, le chevalier amoureux de Bradamante et séduit par Alcina, interprété par le contre-ténor Arnaud Gluck. Les moments forts de sa prestation ont été les airs « Sol da te mio » et « Piangerò », le premier accompagné d’une flûte traversière et le second d’un violoncelle. Une émission d’une très grande beauté, soutenue par une ligne vocale finement nuancée. »
« Las arias más emotivas de la ópera las canta Ruggiero, el caballero enamorado de Bradamante y seducido por Alcina, que está interpretado por el contratenor Arnaud Gluck. Momentos estelares de su actuación fueron las arias ‘Sol da te mio’ y ‘Piangero’, la primera con flauta travesera obligada y la segunda con violonchelo. Una emisión bellísima con una línea de canto muy matizada. »
Ramón Avello — El Comercio (15/11/2025)
« Preciosa la intervención de la flautista Mercedes Schmidt durante el aria “Sol da te, mio dolce amore” de Ruggiero, a quien el contratenor Arnaud Gluck dio vida con gusto interpretativo y delicada línea de canto. »
« La flûtiste Mercedes Schmidt a offert une magnifique prestation lors de l’aria « Sol da te, mio dolce amore » de Ruggiero, auquel le contre-ténor Arnaud Gluck a donné vie avec une interprétation pleine de goût et une ligne vocale délicate. »
Nuria Blanco Álvarez — Codalario.com (23/11/2025)
« L’opéra Orlando furioso du vénitien Antonio Vivaldi fait son apparition pour la première fois dans la saison lyrique d’Oviedo. […] Le moment le plus émouvant a sans aucun doute été « Sol per te, mio dolce amore » d’Arnaud Gluck dans le rôle de Ruggiero, avec la flûte obbligato. Délicatement interprété par le contre-ténor, c’est l’un des plus beaux moments de l’opéra. »
« La ópera Orlando furioso del veneciano Antonio Vivaldi aparece por primera vez en la temporada operística ovetense. […] El momento más sobrecogedor fue, sin duda, «Sol per te, mio dolce amore» de Arnaud Gluck como Ruggiero, con la flauta obbligato. Es uno de los momentos más bellos de la ópera que fue delicadamente interpretado por este contratenor. »
Miriam Perandones — Scherzo (17/11/2025 )
« Arnaud, as-tu du cœur ? » Au festival de Froville, la valeur n’attend pas le nombre des années
par Nicolas Le Clerre 29 juin 2025
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Emiliano Gonzalez Toro a composé le programme du 28e Festival de Froville avec le talent d’un véritable funambule. Pour le huitième concert de ce millésime 2025, quatre jours après un brillant concert dont le violoniste Renaud Capuçon était la vedette, il avait invité le jeune contre-ténor Arnaud Gluck, encore peu connu du grand public mais d’ores et déjà très prometteur.
[…]
Entamé du fond de l’église où Arnaud Gluck était allé se cacher derrière le maitre-autel, la lente plainte de « O quam tu pulchras es » de Grandi donne à entendre dès ses premières notes un timbre angélique, d’une pureté cristalline mais homogène sur toute la tessiture, assez proche de celui du jeune Philippe Jaroussky que nous avions eu la chance d’entendre à Froville il y a une vingtaine d’années au tout début de sa carrière.
Morceau après morceau, on est bluffé par la précision des attaques d’Arnaud Gluck, par la rondeur de ses graves et la délicatesse de son chant en parfaite adéquation avec son physique de sigisbée vénitien. La séduction opère d’autant mieux qu’à partir de « O Maria, quam pulchra es » de Rovetta la voix se chauffe et gagne en projection, emplissant sans difficulté le volume – certes modeste – du prieuré Notre-Dame.
[…]
Il n’est jamais bon d’insulter l’avenir, mais gageons que le nom d’Arnaud Gluck devrait très prochainement s’inscrire en lettres majuscules sur les affiches des grandes maisons d’opéra européennes. En attendant, Première Loge ne saurait qu’encourager ses lecteurs à aller le découvrir et l’écouter dans ce programme Amore langueo à Nîmes (3 juillet), à Sedan (8 juillet) et à Paris (18 juillet). On n’a pas si souvent l’occasion d’accompagner les premiers pas d’un jeune artiste sur le sentier qui conduit à une grande carrière.
La règle d’or, concert avec l’Ensemble Saint Honoré — 2025, festival Embaroquement immédiat de Valenciennes
« […] Les airs sont mimés, ce qui égaie habilement le concert. Ainsi dans le duo Riez sans cesse pendant la jeunesse, les deux chanteurs jouent aux cartes autour d’une table pendant les parties instrumentales. Ils sont eux aussi mis en espace dans différentes parties de la chapelle. La trouvaille la plus spectaculaire consistait pour les deux chanteurs à occuper la chaire pour le duo bacchique Sçais tu qu’au cabaret, d’autant que c’est incontestablement le lieu qui offrait la meilleure réverbération à leur voix. Les deux dernières pièces du concert, les extraits du Tonnelier et du Piquet, sont également mimées intégralement, pour la plus grande joie du public. Au plan vocal, Jeanne-Marie Lelièvre affiche un timbre clair développant une diction claire dans un phrasé fluide ; ses aigus sont aisés et son expressivité vocale est relayée par son indéniable sens théâtral.
Nous avons été un peu surpris de découvrir Arnaud Gluck dans le répertoire français, d’où la voix de contre-ténor est en principe absente. Force est de reconnaître qu’il passe l’obstacle haut la main, grâce évidemment à son aisance dans les aigus, mais aussi à sa diction et à son phrasé, qui sont des qualités essentielles dans ce répertoire. Notons aussi l’emploi de son timbre naturel dans les extraits du Tonnelier, tout aussi convaincant. Ajoutons y enfin un sens théâtral aigu, que nous avions déjà eu l’occasion d’apprécier dans un précédent concert lyrique (voir notre chronique).
Cet après-midi là, l’Ensemble Saint-Honoré a offert au public du festival une bien aimable façon de découvrir des inédits. »
Bruno Maury — Baroquiades — lien vers la critique complète
Messiah (Haendel) — 2024, Oviedo
« Les quatre solistes, la sopraniste Pilar Alva, le contre-ténor Arnaud Gluck, le ténor Alberto Palacios et la basse Christoph Filler sont de jeunes voix de très bonne qualité. […] Nous avons également été surpris par le contre-ténor Arnaud Gluck : il a un timbre très subtil, qui ressemble à la voix naturelle d’un enfant, mais c’est aussi un chanteur d’une très belle émission et d’une grande capacité à ornementer ses mélodies de manière spontanée. »
« Los cuatro solistas, la sopranista Pilar Alva, el contratenor Arnaud Gluck, el tenor Alberto Palacios y el bajo Christoph Filler son voces juveniles y de muy buena calidad. […] También nos sosprendió el contratenor Arnaud Gluck: posee un timbre muy sutil, que se asemeja a la voz natural de un niño, pero además es un cantante de una bellíssima emissión y con una grand capacidad para adornar de una manera espontánea las melodías. »
Ramón Avello — El Comercio (21/12/2024)
« Pour sa part, Arnaud Gluck — qui s’est déjà produit à l’Auditorium d’Oviedo il y a quelques mois lors de la soirée inaugurale de la série « Concerts de l’Auditorium » — a résolu avec brillance ses coloratures, imprégnant ses interventions d’une grande expressivité. »
« Por su parte, Arnaud Gluck — que ya pisó el Auditorio ovetense hace un par de meses en la velada inaugural del ciclo « Conciertos del Auditorio » — resolvio con brillantez las colorturas imprimiendo muy espressividad a sus intervenciones. »
Jonathan Mallada — La Nueva España (21/12/2024)
Dido & Æneas (Purcell) — 2024
« Enfin, ce sont les deux autres hommes de la distribution qui se font remarquer. Le contre-ténor Arnaud Gluck fait montre d’une projection remarquable au service d’une voix sertie de couleurs irisées dans une intervention dont on regrette la brièveté. »
Yannick Boussaert, forumopera.com — lien vers la critique complète
« À la fin de ce même acte apparaît l’Esprit envoyé par la magicienne, interprété par le contre-ténor Arnaud Gluck. Sa prestation magnifique et douce bien qu’injonctive fait regretter la brièveté de l’apparition. »
Charlotte Segonzac, Avant-Scène Opéra — lien vers la critique complète
» Lili Aymonino et son art du souffle, Arnaud Gluck et son timbre cotonneux et douillet, voire les parfaitement appariées Pauline Gaillard et Yara Kasti, dans leur sens du théâtre par la voix. »
Thibault Vicq, Opéra Online — lien vers la critique complète
« Même alors que le chef Stefan Plewniak joue la partie de violon solo, [les musiciens de l’Orchestre de l’Opéra Royal] interprètent très justement la partition de Purcell, accompagnés du Chœur de l’Opéra Royal, où se cache d’ailleurs un jeune Esprit (Arnaud Gluck), contre-ténor de talent. »
Lilah Immerechts, Classikéo — lien vers la critique complète
« Côté chanteurs, on aura pu apprécier l’attribution des rôles brefs à des voix typées, que ce soit celle, chaude, de Lili Aymonino en Deuxième femme, ou celle d’Arnaud Gluck, Esprit qui ne craint pas les hauteurs, au propre comme au figuré, placé en surplomb de la scène pour s’adresser à Enée. »
Eric Gibert, ODB-Opéra — lien vers la critique complète
« Saluons également le superbe contre-ténor de Arnaud Gluck (un Esprit) dont la personnalité réussit à s’imposer malgré la brièveté du rôle. »
Thierry Verger, forumopera.com — lien vers la critique complète
Concours international de chant baroque de Froville — 2024
« Le deuxième prix (de 2 500 euros) et le prix I Gemelli (représentant l’enregistrement d’un EP numérique de trois à cinq titres avec l’ensemble) ont été décernés au contre-ténor français Arnaud Gluck dont nous avions noté le nom lors de la demi-finale, avec une belle présence scénique et un aspect angélique (physiquement mais surtout vocalement). Capable de très beaux mediums et d’un bon souffle, il proposait également de magnifiques graves sans « cassure » avec le reste de sa tonalité comme on l’entend parfois chez les contres-ténors. Ici, tout est fluide et plaisant à entendre.«
Elodie Martinez, Opera-online — lien vers la critique complète
Abendt Musik (Philbarok), Paris — 2024
« L’admirable programme de ce soir […] s’inscrit sous le soleil noir de la Guerre de Trente (1618-1648) qui a fait 10 millions de mort et décimée la zone germanique. […] [Arnaud Gluck] s’avère déjà un très grand espoir du chant et, au sens étymologique comme au sens commun, il enthousiasme. »
Jérôme Pesqué, ODB-Opéra — lien vers la critique complète
L’Orfeo (Monteverdi) — 2024
« D’autres rôles, issus de l’excellent Chœur de l’Opéra royal de Versailles (préparé par Lluis Vilamajó), polarisent notre écoute sur les ensembles madrigalesques. Notamment les excellents bergers Matteo Laconi (ténor), Arnaud Gluck (contre-ténor) et Nicolas Certenais (basse).«
Sabine Teulon Lardic, Première Loge – Opéra — lien vers la critique complète
« Les solistes du Chœur s’appliquent à rendre le texte vivant et significatif. […] Le contre-ténor Arnaud Gluck en autre Pastore et Spirito a une voix légère et souple.«
Marjorie Cabrol, Olyrix — lien vers la critique complète
L’Ercole Amante (Antonia Bembo) — 2023
« Le plateau scénique est d’excellente tenue avec neuf artistes venus de toute l’Europe, maîtrisant parfaitement l’esthétique baroque. […] Andrès Montilla-Acurero, a beaucoup d’espace dans la voix, accrochée bien haut. Impeccable, il forme un couple cocasse avec Arnaud Gluck, page plein d’allant et de charme.«
Tania Bracq, forumopera.com
« Autre chanteur français de cette distribution, le jeune contre-ténor Arnaud Gluck brille dans le court rôle du Page. La distinction de son nœud papillon s’oppose à la décontraction de son short, contraste qui lui apporte la touche comique qui sied à son rôle. Ses entrées sont percutantes, tout particulièrement celle du quatrième acte, où il arrive sur scène affublé d’un ciré jaune éclatant, avant d’entamer avec bravoure l’air Noto è a voi Cupido, qu’il accompagne d’ondulations endiablées.«
Bruno Maury, Baroquiades
« En tant que Paggio, Arnaud Gluck, avec sa jeune voix de contre-ténor, met l’accent sur la scène et la comédie. D’une part, ses culottes courtes avec ses hautes chaussettes au genou semblent être un costume approprié pour le rôle du page. Lorsqu’il part pour rejoindre Hyllo par la mer, il apparaît vêtu d’un manteau de pluie jaune pour faire face à la tempête en mer et se laisse ensuite littéralement emporter hors de la scène par la mer déchaînée.«
Thomas Molke, Online Musik Magazin omm.de (traduit de l’allemand)
« Le clair contre-ténor Arnaud Gluck, en culottes courtes et nœud papillon, a joué son court mais astucieux rôle de Paggio avec une très grande efficacité scénique.«
Manuel Brug, oper-magazin.de (traduit de l’allemand)
Passion selon Saint-Jean (J.S. Bach) — 2022
« L’affiche des solistes tient elle aussi ses promesses […]. Saluons aussi le tout jeune contre-ténor Arnaud Gluck remarquable par sa suavité et son articulation.«
Christian Wolff, Dernières Nouvelles d’Alsace

